agir pour l’environnement

La Fondation Van Allen s’engage pour l’Environnement à travers des actions concrètes.

Programme desdemone : le nanospatial au service des mers et des océans

Le défi du plastique en mer

Les mers et les océans font partie des écosystèmes les plus menacés par la pollution plastique qui représente 85% des déchets marins. Ces déchets sont essentiellement d’origine terrestre, transportés par le vent ou s’accumulant dans le lit des rivières et s’évacuant au large, notamment en période de crues.

Pollution plastique des plages et océans

La prévention par des solutions terrestres qui réduisent les déchets plastiques à la source, est la solution la plus rentable et la plus efficace écologiquement. Mais elle doit être complétée par les actions de propreté des mers et des océans.

Ce sont environ 4,8 à 12,7 millions de tonnes1 de déchets plastiques qui sont rejetés dans les océans chaque année. Les conséquences écologiques des macrodéchets plastiques sont majeures et à une échelle mondiale.
Il est nécessaire de continuer la collecte en mer des déchets plastiques flottants marins, cependant les actions sont souvent énergivores, coûteuses et surtout insuffisantes.
Le spatial est une aide précieuse pour cette collecte.

comment le nanospatial peut contribuer à la collecte des déchets plastiques flottants marins ?

Les données spatiales permettent  de réaliser des détections précises, sur des champs larges et surtout de modéliser dans l’espace et dans le temps. Un système de surveillance par nanosatellite pourrait fournir à grande échelle, les données manquantes en temps quasi réel pour :

  • Identifier les zones d’accumulation oubliées ou peu visibles;
  • Optimiser les actions locales de collecte en mer et de rétention aux embouchures du littoral;
  • Appuyer les politiques publiques grâce à des données objectives et récurrentes.

En janvier 2025, la Fondation Van Allen lance le programme DESDEMONE.

L’ambition du programme est d’apporter une preuve de concept d’une solution innovante, globale et intégrée pour :

  • Améliorer la détection et le suivi des macros déchets plastiques flottants marins par nanosatellite;
  • Optimiser l’organisation de leur collecte en mer dans un temps imparti;
  • Expérimenter des voies de valorisation potentielles de ces macros déchets collectés.

Les finalités du programme sont multiples :

  • Technologique : par la conception d’un nanosatellite ayant la capacité de mener une mission environnementale;
  • Scientifique : pour observer les circulations des macros plastiques marins en temps quasi réel et affiner les modèles;
  • Formatrice : par l’implication d’étudiants du Centre Spatial et la sensibilisation du grand public sur les plastiques et le spatial;
  • Sociétale : en rassemblant des acteurs public, privé, scientifique, académique et associatif autour d’une ambition commune.

Un programme qui allie science, éducation et action de terrain.

Durée du programme DESDEMONE

Budget alloué au programme

formés par an, au Centre Spatial de l’Université de Montpellier

Nos partenaires

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Améliorer les modèles météorologiques de prévision des épisodes cévenols

Afin d’anticiper les épisodes cévenols et de disposer d’une prévision météorologique plus fine et précise, le CSUM a construit un nanosatellite expérimental en lien avec Météo-France, l’IGN, l’école d’ingénieurs ENSTA Bretagne, le port de Sète-Frontignan, avec le soutien financier de la Fondation Van Allen et du CNES.

Le projet MEDITERRANEE consiste à équiper des navires qui traversent régulièrement la Méditerranée, de récepteurs GNSS. Les signaux de ces systèmes de positionnement par satellites sont affectés par la vapeur d’eau dans la troposphère. Il est donc possible d’en déduire la quantité de vapeur d’eau accumulée au-dessus de la Méditerranée qui est susceptible de provoquer un épisode cévenol. Pour que ces données soient utiles, il est nécessaire de les transmettre dès que possible aux utilisateurs finaux. C’est le rôle du nanosatellite ROBUSTA 3A du CSUM qui collecte les données et les transmettra aux partenaires, fournissant ainsi de précieuses informations sur les risques et leurs localisations.

Il a été lancé sur le vol inaugural d’Ariane 6 le 9 juillet 2024.

  1. Source : Service de recherche du Parlement européen   ↩︎