Développer une filière émergente en France

Les nanosatellites

Avec la rapidité de développement et le coût réduit qui les caractérisent , les nanosatellites démocratisent le spatial et permettent d’imaginer de nouvelles applications dans toutes sortes de secteurs (agriculture, environnement, communication, humanitaire…). Ils offrent aussi la possibilité de tester à bas coût et rapidement de nouvelles technologies dans l’espace et de collecter des données. Un projet nanosatellite permet aux sociétés d’aborder le secteur spatial, tout en limitant la prise de risques et les coûts.

370

étudiant.e.s passé.e.s par le CSUM dont 200 financé.e.s par la Fondation Van Allen

500 000

euros de budget pour la Fondation Van Allen chaque année

+3 millions

d’euros investis dans la formation et les projets

7

conférences grand public et workshop techniques organisés

7

nanosatellites


Nos atouts

Les financements de la Fondation Van Allen aux projets nanosatellites du CSUM

Depuis sa création, la Fondation Van Allen, a co-financé l’ensemble des projets de nanosatellites du CSUM et permis le développement de ses filières 1U, 3U et 6U-12U.
Cette technologie entièrement développée par l’Université de Montpellier
est donc 100% « Made In France ».

Ainsi plus de 3 Millions d’Euros ont été investis dans les projets du CSUM.

ROBUSTA 1B

Sa mission est de valider une norme de test aux radiations et un nouveau bus de communication.
Toujours en orbite, il a été lancé le 23 juin 2017. Cette mission a impliqué 50 étudiants.


MTCube 2

MTCube-2

Sa mission est de mesurer le taux d’erreurs et leur répartition sur différents types mémoires dans l’espace. Lancé le 5 juillet 2019. Cette mission a impliqué 50 étudiants.


ROBUSTA-3A Méditerranée

MEDITERRANEE

Sa mission est de collecter des données environnementales, qui seront transmises à Météo France, afin de leur permettre d’améliorer la prévision d’épisodes cévenols. Lancement prévu en 2023. Cette mission a impliqué 300 étudiants.

Et aujourd’hui ?

La Fondation Van Allen co-finance le projet Méditerranée dont l’enjeu est d’être prêt au lancement fin 2022 pour effectuer dès 2023 sa mission en partenariat avec Météo France, l’IGN, l’ENSTA Bretagne et le Port de Sète.

La Fondation Van Allen soutient désormais le développement du CSUM à travers des projets de nanosatellites de taille supérieure (6U et/ou 12U) offrant des possibilités d’emport de charges utiles accrues autorisant par conséquent des applications liées à l’observation de la Terre au sens large et de l’environnement en particulier.

Le développement de nouvelles missions

Plusieurs actions sont menées par la Fondation Van Allen pour imaginer de nouvelles missions utiles au plus grand nombre,  pour les nanosatellites du CSUM :

    La création du Comité Scientifique de la Fondation et le lancement d’appels à idées auprès de la communauté scientifique.
Grâce au mécénat du Groupe NICOLLIN, la FVA soutient le laboratoire CEFREM du l’Université de Perpignan et du CNRS, spécialiste de l’étude des déchets plastiques en Mer Méditerranée.

    La FVA a mis en place un partenariat avec le SDIS 34 afin d’évaluer avec eux la faisabilité de mission répondant à leurs besoins. Pour cela, un étudiant en Mastère Spécialisé des Grandes Ecoles « Développement des Systèmes Spatiaux » a été recruté en alternance pendant 1 an.

    Plus largement, au travers de son réseau, la FVA est à l’écoute des besoins d’utilisateurs finaux, évalue la faisabilité d’une collaboration et fait la relation avec les acteurs potentiels du projet.

Un développement international

La Fondation Van Allen et le Centre Spatial Universitaire de Montpellier développent des partenariats internationaux, notamment avec la République de Djibouti, le Sénégal et la Principauté de Monaco.

En 2021, cinq étudiants djiboutiens ont obtenu une Licence Professionnelle Assemblage Intégration Test à l’IUT de Nîmes. Cinq autres ont obtenu un MASTERE Spécialisé des grandes Ecoles en Développement des Systèmes Spatiaux à Polytech Montpellier. Ces jeunes diplômés sont actuellement accueillis au CSUM où ils construisent le premier satellite de la République de Djibouti.

Un partenariat similaire est en cours avec le Sénégal concrétisé à la rentrée 2021 par l’arrivée de dix étudiants Sénégalais qui suivent les mêmes cursus.